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« Qui apprend une nouvelle langue acquiert une nouvelle âme ».

Juan Ramon Jimenez, prix Nobel de littérature.

Historique 

 La première classe bilingue à parité horaire a vu le jour à l’école sainte Thérèse en 1988.

En 2001, L’école a ouvert une classe d’immersion en petite et moyenne section.

Plusieurs facteurs avaient motivé ce choix à l’époque.

Après plus de 15 années d’expérimentation et de succès , l’école a mené durant l’année scolaire 2017-2018, une réflexion  pour étendre l’immersion en grande section de maternelle et proposer une immersion durant les trois années de maternelle.

 

Pourquoi ?

La très grande majorité des parents ayant voté favorablement à la mise en place de ce dispositif , il entrera en vigueur à la rentrée 2018.

Organisation

Filière bilingue en maternelle : classe immersion  PS MS GS

Filière bilingue au primaire : classes bilingues du CP au CM2 à parité horaire : une demi-journée en Français et une demi-journée en basque.

 

Les questions que l’on se pose sur le bilinguisme 

Il est important que votre enfant ressente l’intérêt que vous portez à l’apprentissage de la langue basque.

Proposez lui des activités en langue basque ( activités sportives ou culturelles) lorsque l’environnement le permet.

En primaire, le travail demandé à la maison pourra être réalisé en autonomie : il s’agira de révisions ou d’application de notions travaillées en classe.

 

En grande section , les élèves sont sensibilisés à l’écoute des sons ( acquisition de la conscience phonologique): ceci peut se faire aussi bien dans une langue comme  dans l’autre . Les sons étudiés sont les sons simples, que l’on retrouve dans les deux langues.

Ainsi les élèves  entre au CP avec les mêmes bases phonologiques , et apprennent alors à combiner les différents sons . L’apprentissage de la lecture au CP se fait exclusivement en Français .

 Réflexions et citations sur le bilinguisme 

 » Les évaluations confirment que l’enseignement bilingue contribue fortement au développement intellectuel de l’élève et à son épanouissement »

Jean Salles-Loustau, fév.1997, Inspecteur Général de l’Éducation Nationale chargé des langues régionales.

 

« Il n’y a pas de meilleur exercice pour l’esprit que ces comparaisons entre la langue basque et la langue française; cette recherche des analogies et des différences entre une matière que l’on connaît bien est une des meilleures préparations à l’intelligence »

Jean Jaurès.1911.

 

« Qui ne connaît pas de langues étrangères ne sait rien de sa propre langue ».

Johan Wolgang Goethe, Maximen und Refexionen, II, Nr.23).

 

« Les langues, ça ne fonctionne pas comme les vases communicants. Les langues ne sont jamais en concurrence. Plus on en apprend et plus cela facilite l’apprentissage de nouvelles langues. Il y a un effet cumulatif. L’apprentissage d’une langue ne nuit pas à l’apprentissage d’une autre langue; c’est tout le contraire ».

Gilbert Dalgalian linguiste, ex-Directeur Pédagogique à l’Alliance Française à Paris, spécialiste du bilinguisme précoce.

 

« Les langues sont un trésor et véhiculent autre chose que des mots. Leur fonction ne se limite pas au contact et à la communication. Elles constituent d’une part des marqueurs fondamentaux de l’identité, elles sont structurantes, d’autre part, de nos perspectives ».

 Michel Serres, Philosophe, « Atlas », Flammarion, Paris, 1996

 

« Le bilinguisme est excellent. Si peut-être, cela retarde de quelques semaines l’accès au parler parfait, il y a de tels avantages d’intelligence et de sensibilité à pouvoir exprimer un même vécu de deux façons différentes que le payer d’un petit retard n’est pas cher payé ».

« Il n’est pas utile d’apprendre l’anglais d’abord. L’enfant qui apprend le breton (ou le basque) apprendra très bien l’anglais ensuite. plus un enfant possède de moyens d’expression, plus il sera adapté à son temps de circulations internationales ».

Françoise Dolto, psychanalyste pour enfants.

« Quand tout se passe bien, le bilinguisme est incontestablement un plus pour le développement intellectuel. Un enfant qui reçoit une éducation bilingue a, en général, de meilleurs résultats scolaires pour des raisons de facultés intellectuelles très développées et, justement, celles qui sont demandées en général à l’école ».

Elisabeth Bauthier-Castain. Psycholinguiste.

 

« C’est entre 3-4 ans que la capacité d’apprentissage des langues est maximum. C’est là que les capacités de mimétisme, sur quoi est fondé l’essentiel de l’apprentissage d’une langue, sont maximales. Après 13 ans, l’appareil phonatoire et articulatoire se fige, ce qui explique que les adultes ont tant de mal à apprendre les langues étrangères »

Claude Hagège, linguiste, Professeur au Collège de France.